Ipecac Recordings
Décidement la vie n'est pas très palpitante quand on s'appelle Mike Patton. Après avoir connu le succès avec Faith No More tout en continuant à satisfaire les amateurs les plus snobs avec Mr. Bungle, on peut trouver la vie assez chiante une fois ces deux groupes séparés. Alors pour passer le temps on reforme un groupe ou deux : Fantômas en 1998, Tomahawk en 2001, Peeping Tom en 2006. Les uns à la suite des autres, mais pas les uns après les autres : Patton accumule les projets comme d'autres les chaussettes sales. Comme 24 heures par jour ça fait beaucoup, Patton va aussi aider ses potes. Il enregistre une floppée d'album avec John Zorn en particulier mais aussi un avec The Dillinger Escape Plan, un avec The X-Ecutioners et encore d'autres noms qui m'échappent ou me sont inconnus. Je vous passe la liste de ses apparitions ponctuelles comme guest sur divers albums, parce qu'on est pas sur Wikipédia ici. Il prête aussi sa voix à quelques jeux vidéos et films, à titre de passe-temps. Je ne sais pas où il trouve le temps de tout enregistrer, vu que moi je ne trouverais sans doute jamais le temps de tout écouter.
J'imagine que ses parents lui ont dit que musicien n'était pas un vrai métier. Alors il a décidé de fonder un label. C'est visiblement plus classe sur les cartes de visite. Ou alors il ne trouvait pas de maison de disque qui accepte de publier des disques à la même fréquence qu'il les enregistre. En 1999 il fonde donc Ipecac Recordings. Le label tient son nom d'un prétendu médicament, une plante au pouvoir vomitif extrêmement puissant. D'où le slogan "Making People Sick Since 1999". Contrairement à la plupart des labels indépendants et à toutes les majors, Ipecac ne signe que des contrats pour un album, par opposition aux contrats classiques qui obligent les artistes à sortir un certain nombre d'albums sur le label. Ce qui, bizzarement, n'empêche pas les artistes d'y rester.
Le catalogue est très varié, et pourtant il l'est à peine autant que la discographie de Patton. On y trouve bien sûr tous les nouveaux albums des groupes de Patton, ou encore quelques groupes alternatifs (les Melvins, les dernières Desert Sessions, Isis ou Mondo Generator). Dans un genre un peu moins attendu, écoutez aussi l'excellent groupe de hip-hop Dälek, ou bien Dub Trio, qui fait du dub (étonnant non?) en y incorporant des éléments assez metal. Le plus étonnant dans tout ça, c'est finalement la présence de Northern State, et sa dance music pour le moins optimiste et radiophonique (oserais-je dire chiante?). Difficile de tout aimer sur ce label, tant la production est variée. En tous cas cela montre un souci d'ouverture très louable, et la qualité musicale est souvent au rendez-vous.
J'imagine que ses parents lui ont dit que musicien n'était pas un vrai métier. Alors il a décidé de fonder un label. C'est visiblement plus classe sur les cartes de visite. Ou alors il ne trouvait pas de maison de disque qui accepte de publier des disques à la même fréquence qu'il les enregistre. En 1999 il fonde donc Ipecac Recordings. Le label tient son nom d'un prétendu médicament, une plante au pouvoir vomitif extrêmement puissant. D'où le slogan "Making People Sick Since 1999". Contrairement à la plupart des labels indépendants et à toutes les majors, Ipecac ne signe que des contrats pour un album, par opposition aux contrats classiques qui obligent les artistes à sortir un certain nombre d'albums sur le label. Ce qui, bizzarement, n'empêche pas les artistes d'y rester.
Le catalogue est très varié, et pourtant il l'est à peine autant que la discographie de Patton. On y trouve bien sûr tous les nouveaux albums des groupes de Patton, ou encore quelques groupes alternatifs (les Melvins, les dernières Desert Sessions, Isis ou Mondo Generator). Dans un genre un peu moins attendu, écoutez aussi l'excellent groupe de hip-hop Dälek, ou bien Dub Trio, qui fait du dub (étonnant non?) en y incorporant des éléments assez metal. Le plus étonnant dans tout ça, c'est finalement la présence de Northern State, et sa dance music pour le moins optimiste et radiophonique (oserais-je dire chiante?). Difficile de tout aimer sur ce label, tant la production est variée. En tous cas cela montre un souci d'ouverture très louable, et la qualité musicale est souvent au rendez-vous.